mardi 28 août 2012

Le statu quo

Pourquoi cherche-t-on toujours le bonheur dans le regard des autres, dans l'appréciation de l'autre? On est toujours "comme si" ou "comme ça" par rapport à quelqu'un d'autre. Et si on se suffisait à nous-mêmes? Et si on se foutait du regard des autres pour être heureux? Et si la beauté et la réussite n'étaient qu'intérieures? Peut-être qu’il y aurait moins de gens en dépression en ce bas monde? Et on s'acceptait comme on est? Et si on s'aimait comme on est? Et si on se trouvait beau comme on est? Et si on se donnait la permission de profiter de la vie sans toujours attendre d'être plus en santé, plus riche, plus mince, plus scolarisé, plus beau, plus, plus, plus, encore plus???

J'en ai plein le c... qu'on me demande toujours d'être plus, et que je me demande à moi-même toujours davantage. Je devrais être plus mince, avoir un meilleur cardio, je devrais surveiller mon alimentation, je devrais être une meilleure ménagère, je devrais compléter mon doctorat, je devrais travailler, je devrais être davantage un exemple pour mes enfants d'une femme qui prends soin d'elle-même, je devrais travailler encore plus fort afin de stabiliser mes troubles de santé mentale, je devrais, je devrais... la liste pourrais s'allonger encore et encore.

Je vote pour le statu quo. Actuellement, je suis incapable de faire plus, j'ai l'impression d'arriver à peine à remplir mes tâches au minimum. Et lorsque j'essaie de faire plus, je réagis comme je l'ai toujours fait par le passé, je PARALYSE, et là, je n'arrive plus à rien faire du tout. C'est l'anxiété qui prend le dessus et je n'arrive même plus à réfléchir convenablement. Donc, "exit" ces idées d'en faire plus actuellement. Je ne fais que me nuire. Il faut d'abord et avant tout que je me remette à bouger au vrai sens du terme. Je suis totalement inerte. Je suis immobilisée par tout le poids que je mets sur mes épaules.

Ce qui ne veut pas dire que je baisse les bras à jamais. Mais non. Je laisse les grandes ambitions de pertes de poids, de reprise du travail et des études, du grand ménage, etc., de côté pour le moment et j'y reviendrai plus tard quand j'aurai retrouvé mon énergie et mon moral. Car, actuellement, ce seul défi, de recharger mes batteries et retrouver la plénitude intérieure, est bien suffisant.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire