samedi 4 août 2012

Accepter ses limites

Accepter mes limites... voilà un objectif important que je me suis donné au quotidien. Je dois tenir compte de mes capacités physiques (encore la maudite fatigue!). Je dois aussi me soucier de mes limites émotionnelles, c'est-à-dire que j'évite de me mettre dans des situations trop stressantes ou trop accaparantes afin de diminuer au minimum les crises d'anxiété éventuelles. Ce sont deux choses que je ne faisais pas avant et qui m'ont valu bien des crises d'angoisse inutiles... J'avais si peur de décevoir ou d'être rejetée si j'osais faire des choix qui m'avantageaient moi, et pas les autres, que je disais oui à tout. Malheureusement c'était moi, ma famille, et surtout mon mari, qui en payaient le prix.

Cet objectif d'accepter ses limites n'est pas seulement bon pour les personnes au prise avec des problèmes de santé mentale, j'en conviens totalement. Mais il s'avère un incontournable lorsqu'on souffre de dépression, de bipolarité, ou de toute autre maladie psychiatrique.

Mais accepter ses limites ne signifie pas pour autant éviter tous les défis ou se complaire dans son malheur. Selon moi, c'est apprendre à "négocier" avec ses propres forces et faiblesses, face aux décisions à prendre au quotidien, tout en essayant d'être honnête avec soi-même. Ce qui est plus facile à dire qu'à faire puisque j'ai tendance à surestimer mes capacités, question de ne pas perdre une bonne opportunité.

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