mercredi 31 octobre 2012

Tout va bien, mais...

Tout se passe bien en ce moment... De bonnes nouvelles, de bons amis, du bon temps passé en famille.. Je me mets alors à m'inquiéter... Quand est-ce que le ciel va me tomber sur la tête? C'est ridicule, je sais, mais cette pensée m'obsède. C'est un vieux réflexe du passé... De plus, j'ai l'impression de ne pas mériter ce qui m'arrive de bien: ça aussi c'est un vieux réflexe... J'ai développé ces attitudes à cause de mon passé difficile et j'ai de la difficulté à m'en départir.

Pourtant, mon conjoint me rassure... mais j'ai peur tout de même, peur de perdre ce à quoi je me raccroche et je tiens le plus au monde: ma petite famille. Peur de perdre mes amis, mon emploi (quand j'en ai un ou que je suis sur le point d'en décrocher un, comme présentement) et j'en passe.

En fait, ce que je redoute le plus, c'est mon instabilité émotionnelle liée à mes problèmes de santé mentale. J'ai toujours en tête que je peux sombrer comme je l'ai fait par le passé et je crains beaucoup cette éventualité. Je dois donc apprendre à vivre avec cette épée de Damoclès au dessus de la tête, ce qui n'est pas si simple...

Et il y a toujours cette maudite fatigue inexplicable qui m'afflige (et qui affecte d'ailleurs la plupart de mes connaissances au prise avec des problèmes de santé mentale). Cette fatigue m'empêche bien souvent de profiter de la vie comme je le voudrais, et je ne vous parle pas de mes ennuis de santé physique...

Bref, même quand tout semble bien aller autour de moi, j'ai de la difficulté à en profiter vraiment et c'est une chose que je dois "travailler" nécessairement  afin d'améliorer ma qualité de vie générale... Plus simple à dire qu'à faire, mais je me sens sur la bonne voie!

dimanche 28 octobre 2012

Au neutre

Je me sens "neutre" depuis 2-3 jours et c'est une excellente chose dans mon cas... Car je préfère de loin mon humeur comme ceci que celle dépressive. Bien entendu, j'adore être davantage sur un "hi" mais ce n'est malheureusement pas le cas actuellement.

En fait, je crois que je suis simplement "normale" du point de vue de l'humeur et c'est quelque chose qui m'arrive trop rarement. Être bipolaire et avoir un trouble de personnalité limite, cela implique de vivre constamment dans les excès d'humeur, tant positifs que négatifs. Alors, lorsque je me retrouve au neutre, c'est plutôt bizarre comme sensation...

Je suis également plutôt contente des derniers jours, de la dernière semaine... J'ai fêté mon anniversaire, j'ai rencontré des amis à quelques reprises (et ça s'est très bien déroulé), j'ai eu du plaisir avec mes enfants, et j'ai même pu donner un petit coup de main à mon chum. La vie "normale" que ma psychologue me dirait... Mais, pour moi, c'est exceptionnel car, en cette période plus noire, je réussie à fraterniser avec plaisir et je m'acquitte des mes tâches quotidiennes, ce qui me demande un effort certain malgré ce que cela puisse laisser paraître...

Je terminerai en vous partageant une tranche de vie... Une bonne amie m'a fait tout un compliment sans le savoir cette semaine. Elle m'a dit que cela ne "paraissait pas" mes problèmes de santé mentale... C'est à travers mon blog qu'elle a vraiment pu cerner à quel point je vis des difficultés d'ordre mental. C'est à la fois pour moi un compliment d'abord parce que c'est agréable de se faire dire que j'ai l'air "normale" et que mon attitude générale ne laisse pas transparaître tout la détresse que je peux vivre intérieurement parfois. Mais c'est aussi me complimenter  que de me dire que mon blog lui a ouvert les yeux sur ma maladie et sur ce que je vie intérieurement car, à travers mes écrits, je recherche l'effet thérapeutique mais aussi l'effet "empathique", c'est-à-dire que j'espère que les gens qui me liront pourront mieux comprendre ce que c'est de vivre avec des problèmes de santé mentale et ainsi laisser tomber quelques préjugés au passage. Et, enfin, malgré tout ce qu'elle a lu sur mon blog, cette personne a choisi de demeurer mon amie, et cela c'est un magnifique cadeau qu'on puise me faire, soit de m'apprécier comme je suis vraiment, avec mes forces et mes VRAIS faiblesses.

mercredi 24 octobre 2012

Racheter ses erreurs...

Je sors de ma rencontre de psychothérapie... et je suis en colère contre ma mère.

Lorsque j'étais enfant, elle m'a demandé explicitement de racheter ses erreurs. Quelle poids sur de petites épaules!

D'abord, je devais me destiner à une vie meilleure que la sienne et, pour y parvenir, je devais performer à l'école, ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi, mais tout est une question d'intensité! Un résultat de 95% n'était pas suffisant, j'aurais dû avoir 99%!

De plus, je devais racheter ses erreurs faites avec ses enfants nés d'une union précédente qui se sont retrouvés en foyer d'accueil. Je devais être la petite filles parfaite: sois belle et tais-toi! Et moi, je me suis alors donné pour mission d'accomplir cette tâche impossible dans un climat dysfonctionnel.

De même, je devais faire tout en mon possible pour que je ne me retrouve pas moi aussi en foyer d'accueil, ce qui voulait dire tout faire pour leur plaire... et là aussi c'était mission impossible.

Bref, depuis ma plus tendre enfance, je tentais de racheter la vie de ma mère et celle de mes frères et soeur tout en ayant au-dessus de la tête cette épée de Damoclès de me faire retirer de mon foyer par le Département de protection de la jeunesse. Pas surprenant que j'aie toujours peur de décevoir tout le monde autour de moi!

Et puis, il y avait le fait que j'étais un enfant non désiré: comme le disais ma mère à mon père lorsqu'ils se chicanaient, c'était à cause de moi s'ils étaient toujours ensemble. Alors je devais être à la hauteur de leurs attentes afin de leur prouver qu'ils n'avaient pas à me regretter... ouf, tout un fardeau encore... Je me suis tellement sentie longtemps coupable d'être venue au monde!

Alors, aujourd'hui, cela fait de moi une personne qui a peur intensément de décevoir les autres et qui cherche encore sa place en ce bas monde... voilà mon principal héritage de ma mère.

vendredi 19 octobre 2012

Mon souper d'anniversaire

J'en reviens pas! Demain je vais souper au restaurant avec mes amis pour mon repas d'anniversaire! Mes amis! Tout ceux que j'ai invités et qui vivent dans ma région ont accepté de faire cette sortie avec moi! Ces gens tiennent suffisamment à moi pour prendre le temps de venir passer une soirée en ma compagnie... j'en reviens pas... ça me fait tellement plaisir et chaud au cœur! Et c'est tellement bon pour mon estime personnelle qui n'est jamais très élevée...

Difficile pour moi de croire qu'on puisse apprécier ma compagnie, qu'on puisse tenir à moi. Et pourtant, je ne serai pas seule pour fêter mon anniversaire! Et comme je n'ai plus de parents pour célébrer, et bien mes amis deviennent pour moi ce qui se rapproche le plus d'une famille. Ils n'ont pas idée combien ils comptent pour moi et à quel point leur présence à mes côtés est appréciée. Moi qui me sens si seule parfois... et là, je ne le serai pas, car j'ai été capable de dépasser ma peur du rejet et de l'abandon pour faire des invitations qui se sont avérées fructueuses.

J'ai tellement hâte à demain soir!

lundi 15 octobre 2012

La puissance de l'écriture

Je vais déjà mieux depuis mon dernier "message" ou "post" rédigé aujourd'hui même (Voir Maudite déprime)... Je reconnais là toute la puissance de l'écriture thérapeutique...

C'est vrai, mon blog est pour moi un instrument fort efficace de réflexion menant à l'action. J'adore ce médium, je l'avoue! Je ne peux rester plus de 3 ou 4 jours sans y écrire sur un thème ou sur ce que je vis dans le présent... c'est devenu plus fort que moi. Et les visites de mon site sont la cerise sur le sunday: plus de 800 pages visitées jusqu'à maintenant! Quel honneur et quel plaisir coupable d'être lue... Sans parler des messages reçus qui me font toujours beaucoup de bien...

Autant au départ j'étais effrayée à l'idée d'écrire mes réflexions profondes, mes confidences, sur le net, autant je ne changerais rien à tout ce que j'ai pu écrire et confier jusqu'à maintenant.

Enfin, merci à ceux qui prennent le temps de me lire... c'est un réel privilège que vous me faites... difficile de l'expliquer, mais c'est pour moi une façon de me sentir moins seule avec mes problèmes de santé mentale.

Maudite déprime...

La maudite déprime... J'ai le moral dans les talons, encore et encore... Rien à voir avec la température qui fait dehors, de ça aussi je m'en fou totalement. J'attends, j'attends encore, des réponses de l'université, l'appel d'un ou d'une amie, ma phase de "Hi"...

Le temps passe et rien...

Je regarde mon conjoint s'épanouir professionnellement, et moi, rien...

Il faudrait que je passe à l'action mais je n'en trouve pas le courage ou l'envie. Pas le courage d'appeler un ami. Pas le courage de me lancer dans le ménage. Pas l'envie d'ouvrir le téléviseur ou d'aller au cinéma. Pas l'envie d'ouvrir les pages d'un livre.

Mais j'ai tout au moins ce blog qui me garde active cérébralement.

Bon, je ferme l'ordinateur et je tente de passer à l'action... je vous en redonne des nouvelles!

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J'ai finalement téléphoné à un ami et je lui ai dit qu'il fallait que je sorte de chez moi! Je le rencontre demain pour travailler à l'université. Ça va me faire du bien et ça va m'obliger à sortir de ma torpeur.

Mais ça ne règle malheureusement pas tout, vraiment pas... La déprime est bien là et quoique je la combatte, elle est difficile à tasser dans un coin. Et la nouvelle médication ne fait pas de miracles jusqu'à maintenant.

Me mettre en action, je crois que c'est la solution, ou tout au moins une partie de cette solution. Mais mon corps est fatigué... Heureusement, il y a les enfants qui ne me donnent pas le choix quand ils sont près de moi... Avec eux, je n'ai pas le choix, il y a de quoi s'occuper!!!

Je me suis suffisamment plains comme ça. Je vous souhaite une excellente semaine et je m'en souhaite une également. Je vais essayer de faire en sorte que ce lundi ne soit pas garant des jours suivants!

samedi 13 octobre 2012

Mes enfants... mes amours

L'amour d'une mère pour ses enfants... difficile à comprendre sans l'avoir vécu. Existe-t-il quelque chose de plus fort, de plus doux, de plus tendre ou de plus intense? À mon humble avis, non, rien ne ne saurais surpasser l'amour maternel.

Mes deux trésors ont changé ma vie, et je remercie le ciel de me les avoir confiés. Ils me rendent heureuse et fière comme rien au monde ne saurait le faire. Je donnerais ma vie pour eux. Et surtout, mes amours me donnent le goût de m'accrocher à la vie intensément afin de savourer chacune de leur réussite, mais aussi pour être là quand ils rencontreront sur leur route des obstacles.

J'essaie, et j'arrive à être, pour mes enfants, une mère aimante et présente et cela malgré mes problèmes de santé mentale. J'essaie par dessus-tout de les protéger... de faire en sorte que mes problèmes demeurent les miens et qu'ils n'y soient pas mêlés ou exposés, du moins, autant que possible...

Je chérie mes enfants. Ils sont ce que mon conjoint m'a offert de plus beau sur cette terre... Et nous formons une famille unie envers et contre tout.

mercredi 10 octobre 2012

Maudit doctorat!

J'ai peur, j'angoisse... Je prends de plus en plus de décisions pour mon avenir et ça me fait tellement peur. J'ai débuté les démarches pour faire un retour en force au doctorat à l'automne 2013 (en débutant mes travaux informellement en janvier prochain) et j'ai peur de ne pas prendre la bonne décision. Et si? Voilà la question! Et si je me retape une énorme phase dépressive? Et si les changements de médication récents ne donnent pas les résultats escomptés?  Et si je n'étais plus à la hauteur de mes espérances quand à mes capacités intellectuelles? Et si, et si, encore et encore... Ça y est, je suis presque paranoïaque... Maudit Doctorat! Fallait que je l'écrive! Une aventure à la fois si valorisante et passionnante, mais oh combien stressante.

Mais je suis décidée, je veux faire un retour à la vie active, à une réalité proche de la carrière professionnelle. J'ai besoin de ce type de valorisation dans ma vie. Et comme le dit mon psychiatre, mon cerveau ne peut que mieux se porter si je l'occupe et que je le fais travailler. Il est venu visiter mon blog et c'est la constatation qu'il en a fait. Je dois mettre à profit mon intellect. Pendant ce temps, je n'angoisse pas, je ne me questionne pas... et c'est une excellente chose dans mon cas.

Il faut que je dépasse maintenant ma peur de la lecture... car celle de l'écriture, je l'ai banalisée, effacée, grâce à mon blog. Il faut que je me rappelle de mes capacités... De ce que j'ai accompli par le passé et que je suis encore capable de faire aujourd'hui. Et tout cela est encore une fois lié à mon estime personnelle...

dimanche 7 octobre 2012

Écho du passé: les aidants naturels

Aujourd'hui, j'ai été témoin d'événements qui ont fait écho à mon passé. Je me suis rappelée à quel point être aidant naturel peut s'avérer être une tâche difficile et trop souvent ingrate...

Mes parents,  je les ai presque toujours connus malades. Ils ont été invalides dès ma plus tendre enfance jusqu'à leur décès au début de ma vie d'adulte. Ils ont été des personnes souffrantes, très souffrantes, tant mentalement que physiquement, et cela faisait d'eux des malades difficiles à vivre... Ils n'acceptaient pas leur condition, ils en voulaient à la vie et j'avais l'impression qu'ils me tenaient presque responsable de leurs malheurs tellement mes parents se sont défoulés sur moi...

En fait, le climat de terreur et de peur dans lequel j'ai  été élevée est difficile à décrire. Mes parents étaient tellement pris dans leur propre malchance qu'il fallait que tout autour d'eux soit à leur dévouement, dont ma propre personne. Je me suis occupée d'eux seule, envers et contre tout, pendant 20 ans de ma vie, et je n'ai pas de regret. Je me dirais plutôt amère, amère de ne pas avoir été traitée avec respect par eux. Malgré mon dévouement, mes parents ont osé me maltraiter et me dénigrer à répétition...

Lorsque ce sera mon tour d'être la personne malade (car je ne me fait pas d'illusion, un jour viendra où je serai celle qui aura besoin de soin) je serai bien différente: je me le suis jurée! Je refuse de devenir un être aigre et égocentrique. Je vivrai la maladie dans le respect de la vie et de la liberté des autres. Je tenterai de ne pas être un fardeau et d'agir en me préoccupant de la santé des autres autour de moi également. En fait, je le fais déjà un peu par rapport à la maladie mentale. Évidemment, mon état à certaines répercussions sur ma vie de famille, mais j'essaie qu'elles soient moindre et je me soucie énormément de mon conjoint et de mes enfants également. Ma vie de famille ne tourne pas autour de ma maladie mentale... elle en fait partie, mais elle n'est pas un nuage noir constant au-dessus de nos têtes qui nous empêche de vivre du bonheur.

Bref, j'ai beaucoup d'empathie pour les aidants naturels. Beaucoup. Ils sont trop souvent malmenés. Ils sont trop souvent oubliés... Et quand c'est fini, on les croit délivrés, mais les répercussions sur leur santé mentale sont tellement élevées que ce n'est qu'une illusion que de croire en leur totale rédemption.

jeudi 4 octobre 2012

Nostalgie...

Voici les paroles de la chanson qui m'a accompagnée lorsque ma mère est décédée il y a déjà 16 ans de cela... Elle me revient en tête lorsque je passe des moments plus difficiles...

LE MONDE EST STONE (version interprétée par Luce Dufault)
paroles: Luc Plamondon
musique: Michel Berger

J'ai la tête qui éclate
Je voudrais seulement dormir
M'étendre sur l'asphalte
Et me laisser mourir

Stone
Le monde est stone
Je cherche le soleil
Au milieu de la nuit

J' sais pas si c'est la terre
Qui tourne à l'envers
Ou bien si c'est moi
Qui m' fais du cinéma
Qui m' fais mon cinéma

Je cherche le soleil
Au milieu de ma nuit

Stone
Le monde est stone

J'ai plus envie de me battre
J'ai plus envie de courir
Comme tous ces automates
Qui bâtissent des empires
Que le vent peut détruire
Comme des châteaux de cartes


Stone 
Le monde est stone

Laissez-moi me débattre
Venez pas m' secourir
Venez plutôt m'abattre
Pour m'empêcher de souffrir
J'ai la tête qui éclate
Je voudrais seulement dormir
M'étendre sur l'asphalte
Et me laisser mourir
Et me laisser mourir

(figure sur l'album Starmania: version originale - WEA CD-74214
 

mardi 2 octobre 2012

Résolutions anniversaire

C'est bientôt mon anniversaire et, comme à chaque année, je me remets beaucoup en question. Qu'est-ce que j'ai fait de l'an qui vient de tout juste de passer? Est-ce que j'en suis fière? Qu'est-ce que je ferais autrement? Quel bilan puis-je en tirer?

En fait, je n'ai pas eu ni une bonne, ni une si mauvaise année. J'ai vu beaucoup mieux mais j'ai vu quelque peu pire. Évidemment ici je fais référence à ma condition mentale. J'ai eu quelques hauts mais surtout des périodes neutres et des moments plus difficiles. J'espère et je me souhaite que la prochaine année soit meilleure...

Je prends généralement quelques résolutions au cours des semaines qui précèdent mon anniversaire afin de repartir une nouvelle année du bon pied. Évidemment, chaque fois revient le traditionnel "perdre du poids - faire de l'exercice", que j'arrive une année sur deux à accomplir plus ou moins avec brio.

Mais ma principale résolution de cette année c'est de me permettre d'être heureuse. Cela n'est pas si simple dans mon cas. Cela signifie cesser de m'en faire avec avec tout, arrêter de me tourmenter avec le regard des autres, ne plus chercher constamment le bonheur dans l'attente de la "santé mentale" parfaite car il semble bien que je dois en faire mon deuil... Être heureuse pour moi ce sera également apprendre davantage à lâcher prise et à déléguer lorsque c'est possible. Pour être heureuse, je devrai certainement me centrer sur ce que j'ai et sur ceux qui m'aiment (ma famille, mes amis proche) plutôt que sur ce que je n'ai pas. Et surtout croire en ceux qui m'entourent, croire en leur amour et en leur amitié car il m'arrive trop souvent d'en douter par manque d'estime personnelle. D'ailleurs, ce serait également une autre excellente résolution sous-jacente à la première (être heureuse): améliorer mon estime personnelle. Travailler au niveau de "l'estime de soi"  afin qu'elle soit meilleure et que j'ai une une plus grande confiance en moi. Que j'ai plus de facilité à aller vers les autres.

Voilà pour les résolutions anniversaires de cette année. Me permettre d'être heureuse et faire en sorte d'avoir une meilleure estime de moi. C'est déjà beaucoup et je commencerai en me planifiant moi-même une soirée d'anniversaire entourée de mon amoureux et de mes amis les plus chers (résolution: être heureuse). Je prendrai donc mon courage à deux mains, et je ferai des invitations sans avoir peur des refus et des réactions des mes amis (résolution: estime de soi). Ça commence fort, non!?