dimanche 5 août 2012

Pas toujours facile d'être positive

Depuis que j'écris sur ce blog, j'essaie, tant bien que mal, d'être positive à travers mes réflexions. Mais il y a des journées comme aujourd'hui où, sans raison précise, je vois tout en noir. Je me décourage... Toutes mes bonnes intentions disparaissent et je n'ai qu'une envie, m'isoler loin de ceux que j'aime pour ne pas trop les affecter...

Depuis plusieurs semaines que ça dure. Demain je rencontre LE psychiatre et j'espère qu'on pourra trouver des solutions ensemble pour que je me sente mieux, moins fatiguée et dépassée par un rien. Je spécifie "ensemble" car le médecin n'a pas toutes les réponses, loin de là, sinon je n'aurais plus à le voir. Je sens qu'il essaie de me supporter du mieux qu'il peut. La psychiatrie c'est un univers complexe où on essaie de vous aider de deux façons: en vous apprenant à envisager la vie autrement (le plus souvent en thérapie) et en vous médicamentant. C'est probablement sur ce second point qu'on se penchera demain, encore une fois.

Je dois vous dire que de m'être retrouvée dans l'obligation de consulter en psychiatrie, la psychologie étant devenue insuffisante, ce fut très, vraiment très dur sur mon égo et ce l'est encore. Comment se fait-il que je n'ai pas réussi à me "soigner" toute seule, à passer par-dessus mes années de misère pour profiter de la vie qui me gâte tant aujourd’hui? On m'a expliqué que le passé nous rattrape toujours... et bien dans mon cas ça a "fessé fort" il y a deux ans! Bon, même avant j'éprouvais des problèmes de santé mentale. Quand ma mère est morte, j'avais 20 ans, je me suis tapée tout une dépression et j'ai développé plusieurs troubles obsessionnels-compulsifs. Mais, à l'époque, j'avais réussi à m'en sortir seule et sans médication. Même chose lors du décès de mon père lorsque j'avais 27 ans... c'est alors que j'ai commencé à consulter en psychothérapie. Mais après deux grossesses et deux ans d'allaitement en 4 ans, j'ai totalement perdu le contrôle de moi. Ce n'était plus qu'une simple dépression... Après avoir rencontré psychiatres et thérapeutes, on m'a diagnostiqué: j'étais une personne bipolaire (de type 2 = grosse dépression et périodes maniaques moyennes) et borderline (personnalité limite). Mon conjoint et moi avons alors compris bien des choses... même que nous avions déjà suspecté ces diagnostics après plusieurs recherchent sur internet.

Question de terminer sur une note positive ;-) je me dis qu'au moins j'ai de l'aide de toute part et un conjoint hyper-compréhensif. De plus, nous avons de l'aide à la maison (une gardienne merveilleuse et presque indispensable). Tout cela me permet de garder espoir en cette vie qui me réserve encore bien du bonheur, j'en suis certaine... je n'ai qu'à regarder mes deux enfants pour m'en convaincre!!!

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