mercredi 1 août 2012

Du coq à l'âne...

Ce soir, j'aurais aimé pondre un texte facilement, mais le moral et l'inspiration me manque. En fait, je suis actuellement dans une mauvaise passe, et cela depuis déjà quelques semaines. Je me tape des crises d'anxiété pour des riens, j'ai souvent envie de pleurer, je me sens rapidement dépassée par les événements... Mais heureusement, depuis quelques jours, j'ai ce blog qui m'oblige à remettre les choses en perspectives. Les réflexions que j'y fait me permettent de garder le cap, de voir le positif dans chaque difficulté.

Mais il y a une chose qui me tracasse beaucoup: pourquoi ce silence de votre part? Je sais que j'ai des lecteurs mais aucun commentaire (sauf d'une amie proche)... J'espère que ce n'est pas parce que je vous démoralise avec mes histoires... Si vous me connaissez (ou pas), il me fera plaisir de recevoir un mot de votre part (par courriel ou sur Facebook aussi).

Vous l'avez probablement saisi, c'est que mon insécurité qui prend le dessus... ma peur de décevoir, d'être rejetée, abandonnée... En choisissant de faire ce blog, je prenais un gros risque, celui de vivre le rejet en ne recevant pas de commentaire...  Mais, en fin de compte, c'est aussi une façon pour moi de travailler l'un des traits de ma personnalité limite, soit la peur de l'abandon. (Finalement, j'ai encore pu trouver du positif face à cette situation!)

Et ça se passe comme ça dans ma tête sans cesse... je me tracasse, je me faits des scénarios catastrophiques, je vis de l'anxiété facilement, etc. Et c'est sans vous entretenir de mes problèmes d'estime personnelle et de mes moyens de protection que j'ai développés au cours des années. Peut-être un jour je vous en reparlerai mais je ne suis pas prête...

Donc, c'est là que réside la  différence une autre une personne "normale" et quelqu'un éprouvant des problèmes de santé mentale: dans l'intensité de ce qui est vécu intérieurement. Lorsque vos pensées vous handicapent et vous empêchent de fonctionner normalement en société, alors vous éprouvez des problèmes de santé mentale. 

Cela me fait penser à une autre analogie que j'avais utilisée lors d'une discussion avec une amie sur la maltraitance parentale: cette personne me disait qu'elle aussi, comme moi, avait vécu la fessée. Je lui ai alors demandé combien de fois cette fessée lui avait fait croire qu'elle allait en mourir... Tout est une question d'intensité... De ça aussi je vais probablement vous en reparler.

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