samedi 8 septembre 2012

Rebelle...

Je ne vous l'ai pas mentionné, mais je suis rebelle dans l'âme. Je déteste  qu'on me dise quoi faire, qu'on me conseille fortement tel ou tel comportement. Ce n'est pas que je suis incapable de discuter et d'argumenter, ce n'est pas vraiment cela. Ça me vient bien entendu de mon passé. J'accepte simplement mal qu'on essaie d'être "dictateur" avec moi. Et même si c'est pour mon bien, j'accepte très mal qu'on me suggère fortement des comportements, et j'ai même tendance à agir à l'inverse dans ces conditions. Alors, il est très important que je travaille avec un psychologue et un psychiatre qui me suggère des solutions mais qui de sont pas des gens directifs. Prenez par exemple mon problème de boulimie (sans les vomissements), lorsque dans les derniers mois les psys et mon conjoint se sont donnés comme mission commune de régler mon problème, ça ne s'est pas très bien passé. À force de tenter de me convaincre contre mon gré de régler ce maudit problème, et bien je faisais le contraire... je paniquais, je faisais encore plus d'anxiété, ce qui me paralysais et m'entrainais vers la dépression. Puis, plus tard, je me suis rendu compte du "pattern" et les choses se sont tout de suite mises à s'améliorer...

Je suis également rebelle dans d'autres dimensions de ma vie. Par exemple, j'aime bien que mes automobiles "flash", que certains de mes bijoux ou que mes lunettes sortent de l’ordinaire, tout comme certains vêtements de mes enfants.

Il y a quelque chose de positif selon moi à être rebelle. C'est ce qui m'a permis de ne pas me contenter de ce que la vie semblait m'offrir au départ... Je voulais être différente de ce à quoi j'étais destinée. Être rebelle pour moi, c'est aussi être anticonformiste, c'est-à-dire être capable d'assumer notre envie d'être différent des autres.

J'adore mon côté rebelle et parfois je pense même que ne lui laisse pas suffisamment de place.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire