mardi 22 janvier 2013

Ne pas décevoir

Ma frustration et mon humeur maussade d'hier (voir publication précédente) n'ont pas duré, heureusement. De temps en temps, ça remonte puis ça se tempère ensuite.

Aujourd'hui, j'ai enseigné. Ça me vide d'énergie sur le moment mais c'est bon pour le moral par la suite. J'adore enseigner et j'apprécie beaucoup le contacts des étudiants universitaires. Juste sortir de chez moi, de mon lit, pour aller faire ma "prestation", ça fait beaucoup de bien au moral. Je me sens devenir "importante", je me sens accomplie professionnellement. J'ai évidemment bien peur de ce que mes étudiants pense de moi... mais j'arrive à dépasser ce sentiment pour me concentrer sur ma tâche d'enseignement.

J'ai également eu des nouvelles de ma directrice de recherche. Ça faisait longtemps qu'elle ne m'avait pas écris (elle était en congé maladie depuis quelques mois). Je lui ai répondu avec empressement et je lui ai même écris que j'avais très hâte de retravailler avec elle. J'ai osé parler de mes sentiments. J'espère que ce sera bien reçu...

Et bien oui, je m'inquiète beaucoup de ce que les autres vont penser de moi si je fais ou je dis telle ou telle chose. J'ai tellement peur de déplaire que ça devient parfois ridicule. Évidemment, ça me vient de mon enfance. J'étais une fillette qui voulait plaire à tout prix à ses parents. Je ne voulais surtout pas les décevoir. Et je reproduis aujourd'hui ce pattern. En fait, c'est l'explication de la psychologue, et ça fait sens. Mais je me corrige tranquillement, mais sûrement, avec les années. Enfin, j'apprends à me faire confiance, à faire confiance aux autre également, à leur jugement...

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