lundi 12 novembre 2012

À la recherche de l'équilibre

J'ai reçu un excellent commentaire ce matin (par rapport à ma dernière publication, Une bonne nouvelle) : " Une bonne nouvelle, de quoi rester dans le quotidien. Travailler à la préparation du cours avec toute l'attention que cela demande. Je vous souhaite un pas chaque jour, sans pensées à votre état futur qui n'est actuellement qu'imaginaire. Bonne route".
 
D'abord, cette personne commence à bien me connaître ;-D. Et puis, cela m'a rappelé une chose que j'ai apprise en thérapie: établir quelles sont les angoisses et les inquiétudes qui sont réelles et mettre de côté celles qui sont imaginaires ou éventuelles. Cela permet de mieux gérer l'anxiété. J'avais travaillé fort par le passé pour en venir à adopter cette attitude et je crois que j'ai encore ce réflexe mais je suis bien contente de me l'avoir fait rappeler!!! Car j'appréhende  trop les mois à venir par rapport à ce qui est réellement source d'inquiétude... Je dois rester positive. Il ne sert à rien d'appréhender le pire, car cela ne nous prépare pas davantage à l'affronter, ça aussi je l'ai appris en thérapie!

Pour en revenir au commentaire, il se terminait ainsi: "Dans une des dernières formations que j'ai reçue, j'ai été impressionné par l'orateur qui parlait de trois champs d'activité. La famille, le travail et l'espace personnel. Trio fondamental. Médecin, il voulait pour son plaisir, animer des séminaires. Que pensez-vous de cette vision?"
 
Et bien voilà ma réponse: J'ai eu mes meilleures moments dans la vie quand j'étais comblée à la fois personnellement (vie familiale et amoureuse) et professionnellement (du travail et des études, mais juste assez par rapport à ce que je suis en mesure de réaliser étant donné mes limites). J'ai également vraiment besoin de mes moments de solitude... Et ce n'est qu'il y a quelques mois que j'ai réalisé tout cela... C'est pourquoi je m'affaire à rétablir cet équilibre, notamment en remettant sur les rails ma vie professionnelle et ma vie d'étudiante... J'espère ainsi retrouver une certaine stabilité. Mais j'ai deux gros défauts qu'il faut que je dépasse pour y arriver: ma tendance à la procrastination et mon horreur de la routine... En fait, je suis une personne qui travaille bien sous pression, mais avec la vie de famille, je dois à la fois travailler lorsque j'en ai la possibilité et m'établir une certaine routine, ce qui s'avère tout un défi dans mon cas. Mais je crois pouvoir sincèrement y arriver... J'en ai l'envie tout au moins.

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