jeudi 10 octobre 2013

Je persévère...

Je ne lâche pas le morceau et je persévère: je veux reprendre ma vie en main et je crois être dans la bonne voie même si certains jours sont plus difficiles que d'autres.

Voilà maintenant 4 mois que je m'entraîne trois fois par semaine au gym. Comme je n'arrive pas encore à avoir un bon contrôle sur mes troubles alimentaires, il en résulte que je maintien mon poids sans perdre les kilos en trop. Cependant, je suis en forme comme il a très longtemps que je ne l'ai pas été. Et ça, c'est déjà une belle victoire!

Professionnellement, disons que petit train va loin. Je ne fais pas de zèle, mais je ne procrastine pas trop non plus. Je prépare mes cours, j'avance mes travaux de doctorat, je m'implique à titre d'étudiante à diverses tâches et j'en retire de la satisfaction.

Personnellement, tout ce passe presque trop bien! Mes enfants se portent à merveille. Mon conjoint, bien qu'il travaille beaucoup, est présent pour moi lorsque j'en ai besoin.

Bref, mes journées sont passablement occupées et je ne passe plus de journée au lit à déprimer depuis quelques semaines. Les crises de panique se font plus rare également.

Tout ça pour dire que je vais bien et que je persévère dans mes efforts pour faire en sorte de mener une existence la plus "normale" possible malgré les problèmes de santé mentale. Car, même si je me porte bien, il demeure que je mène un combat chaque jour contre mes démons intérieurs (qui sont essentiellement ma personnalité limite, mon trouble d'anxiété et, bien sûr, mon tempérament bipolaire). Je dois continuellement composer avec ces derniers qui ne font que s'estomper par moment, sans jamais vraiment disparaître, ne serait-ce que l'espace d'une journée. Sincèrement, j'en ai parfois plus qu'assez d'avoir à vivre avec mes troubles de santé mentale... Je voudrais tant qu'il en soit autrement et que la médication me "guérisse". Mais, cette médication, elle n'est qu'une béquille pour m'aider à avancer... sans plus. Je dois "travailler" fort pour faire en sorte d'avancer et de ne pas me laisser glisser... Oui, travailler fort afin de mener une existence satisfaisante et surtout la plus normale possible.

Pour terminer ce texte, ma foi, plutôt décousu, je vous dirai que la vie n'est pas parfaite, mais de toute façon, l'est-elle vraiment pour quelqu'un? J'en doute. Alors, j'ai décidé de me contenter de ce que j'ai, de ce que je suis, tout en saisissant les opportunités que la vie m'apporte. Je ne serai peut-être plus jamais celle que j'ai été il y a quelques années, avant les épisodes importants de maladie mentale, mais j'ai à tout le moins la possibilité d'être et de devenir celle que je veux être, limitée mais fonctionnelle, pour le reste de ma vie. Et je crois bien être dans la bonne direction actuellement.

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