Voilà, 2014 est finalement arrivé. Comme j'avais hâte que décembre 2013 se termine... Autant l'année 2013 en général fut bonne et même mémorable, autant son dernier mois fut tout le contraire... Un vrai cauchemar. J'ai carrément disjoncté à la fin de novembre: plus capable de travailler, plus le courage de même me laver, plus envie de quoi que ce soit en fait. Juste le goût de me dans réfugier mon lit, coupée du monde extérieur et en sécurité. L'anxiété a pris le dessus sur tout le reste et ma façon de réagir c'est de simplement figer comme si le temps pouvais s'arrêter... Et comme si mon corps avait décidé d'en remettre, je suis tombée malade physiquement: sinusite et laryngite...
Mais voilà, je ne me laisserai pas vaincre par la maladie mentale. D'abord, comme je sens mieux physiquement, j'ai recommencé, après 20 jours d'arrêt forcé, à aller m'entraîner au gym cette semaine. Ça m'a pris beaucoup de courage mais j'y suis arrivée avec l'aide de mon conjoint. Ensuite, je vais recommencer à travailler d'ici lundi à mon doctorat. Pas le choix, j'ai des dates de remise de travaux à respecter. J'irai travailler au bureau, à l'université, car chez moi je suis carrément incapable d'avancer. Je panique un peu à l'idée de m'y remettre, mais il le faut...
Il faut surtout que je ne sabote pas tout ce que je me suis appliquée à mettre en branle au cours de l'année 2013: doctorat, subvention, bourse, travail, implication étudiante, entraînement, etc. J'ai trimé fort pour remettre ma vie sur les rails, alors cette période de noirceur je dois la combattre et me reprendre en main à tout prix. Oui, vraiment à tout prix, et c'est pourquoi j'ai demandé de l'aide, notamment à mon psychiatre et c'est aussi pourquoi j'accepte de prendre un médicament de plus afin d'améliorer ma condition. Le bon côté des choses, c'est que ça semble fonctionner un peu...
Finalement, je me souhaite que, pour 2014, je sois en mesure de reprendre les choses là où je les ai laissées à la fin de novembre. Je souhaite que les nuages noires se dissipent et que la vie soit de nouveau quelque chose de "facile", de "normal" et de "simple". J'espère sincèrement prendre du mieux, et je compte bien faire preuve de bonne foi en acceptant de me faire aider de quelque façon que ce soit. À tout le moins, je suis déjà plus optimiste qu'il y a quelques jours, et c'est bon signe!
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